Le choc est immense Cahuzac !

Face à ce qu'il a appelé «un vrai gâchis démocratique», Bernard Cazeneuve a expliqué, dimanche soir, que «dans la classe politique, il y a des hommes qui peuvent faillir, avec ceux-là, il faut être intraitables», mais qu'il ne «faut pas instiller le soupçon partout».

«Le sentiment de dégoût, de colère que ressentent les Français, des ministres citoyens l'ont éprouvé autant qu'eux (…). Le choc est immense dans l'opinion, il l'est aussi au sein du gouvernement.»
Pour autant, Cazeneuve a indiqué: «Moi, je n'aime pas ceux qui, en politique, donnent des leçons. La morale est l'implicite de la politique. C'est une boussole qui nous permet, chaque jour, d'exercer nos responsabilités.»

«À un moment donné, dans la vie, on est seul face à soi-même. Je lui donnerai un conseil simple, avec beaucoup de gravité: de faire parler avant tout sa conscience. C'est à lui de se prononcer sur ce sujet.»

 

Cazeneuve a sans surprise défendu le ministre de l'Économie, Pierre Moscovici, qui persiste à dire qu'il «ne savait rien à propos de l'affaire Cahuzac».