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LA FRANCE TRIOMPHE A CANNES.


CANNES (Reuters) – Cinq ans après « Entre les murs » de Laurent Cantet, le cinéma français repart à nouveau de la Croisette avec une Palme d’or décernée dimanche soir au cinéaste franco-tunisien Abdellatif Kechiche pour « La vie d’Adèle – chapitre 1 & 2″.
Le Prix d’interprétation féminine de Bérénice Béjo – César de la meilleure actrice en 2012 pour « The Artist » – pour sa prestation dans « Le Passé », du cinéaste iranien Asghar Farhadi, complète un Palmarès du 66e Festival de Cannes qui a été généreux pour le cinéma français.
D’autant que le président du jury Steven Spielberg a tenu à associer à la victoire d’Abdellatif Kechiche son duo d’actrices Léa Seydoux-Adèle Exarchopoulos.
« La vie d’Adèle » s’était déjà largement attiré les faveurs de la presse française et les applaudissements qui avaient salué sa projection cannoise laissaient penser que la presse internationale l’avait également apprécié.
« Je voudrais dédier ce film à cette belle jeunesse de France que j’ai rencontrée durant la longue période de réalisation de ce film, qui m’a beaucoup appris sur l’esprit de liberté et sur le vivre ensemble », a réagi Abdellatif Kechiche sur la scène du Grand Amphithéâtre Lumière du Palais des festivals où se déroulait la cérémonie de clôture.
Il a également dédié le film à « une autre jeunesse pour un acte extraordinaire qui s’est passé il y a très peu de temps – la révolution tunisienne – et son aspiration à vivre librement, s’exprimer librement et aimer librement, merci ».
« La vie d’Adèle » est la chronique des amours lesbiennes d’Adèle (Adèle Exarchopoulos) et d’Emma (Léa Seydoux), librement adaptée de la bande dessinée « Le bleu est une couleur chaude » de Julie Maroh.
Trois heures durant, la caméra de Kechiche explore la naissance, l’évolution, les péripéties et la conclusion de cette relation, aussi bien dans ses moments les plus intimes et les plus passionnés que sur les visages de ses protagonistes, celui d’Adèle surtout, qui ne quitte pratiquement jamais l’écran.
« Le gros plan permet de capter des expressions très fines qu’on ne voit pas toujours dans la vie », expliquait le réalisateur de « La graine et le mulet » jeudi en conférence de presse.
LA PLUS POIGNANTE
Les frères Joel et Ethan Coen repartent avec le Grand Prix, distinction se classant juste après la Palme d’or, pour « Inside Llewyn Davis », belle oeuvre mélancolique exposant les déconvenues, désillusions et galères d’un musicien de folk dans le Greenwich Village new-yorkais de l’hiver 1961.
Ils étaient pour la huitième fois en compétition, en quête d’une seconde Palme d’or après celle qui distingua « Barton Fink » en 1991.
Pour sa première apparition dans la compétition, le cinéaste mexicain Amat Escalante repart avec le Prix de la Mise en scène pour « Heli », chronique d’une famille pauvre entraînée bien malgré elle dans la guerre des cartels de la drogue.
Projeté dès le premier jour de la manifestation à la presse, « Heli » avait notamment été remarqué par sa brutalité extrême, manifestée en particulier au travers d’une scène de torture difficilement soutenable.
Le Prix du Jury échoit au cinéaste japonais Hirokazu Kore-Eda, dont c’était la troisième apparition dans la compétition cannoise après « Distance » (2001) et « Nobody Knows » (2004).
Hirokazu Kore-Eda a certainement livré l’oeuvre la plus poignante de la compétition officielle. Fidèle à son style habituel tout en retenue et en pudeur, il a pu traiter sans pathos une histoire pourtant difficile.
Deux couples, l’un très aisé l’autre modeste, apprennent que leurs fils respectifs ont été échangés sciemment à l’hôpital à leur naissance. Ces familles que tout oppose et qui ne se seraient sinon jamais rencontrées vont devoir affronter cette situation du mieux qu’ils peuvent.
Le Prix du scénario distingue le cinéaste chinois Jia Zhang-ke. Ce dernier donne à voir dans toute sa brutalité le revers de la médaille du miracle économique chinois dans « A Touch of Sin », au travers de quatre histoires n’ayant aucun lien les unes avec les autres, si ce n’est que les chemins des protagonistes se croisent parfois fortuitement.

Le cinéaste lui-même décrit son film comme un « wuxia pian » (film de sabre) sur la Chine contemporaine, ce qui explique la violence sanglante de certaines séquences dont il n’est pas coutumier.
L’acteur américain Bruce Dern, que l’on avait vu notamment dans le dernier film d’Alfred Hitchcock (« Complot de famille », 1976), repart avec le Prix d’interprétation masculine pour sa prestation dans « Nebraska », du réalisateur américain Alexander Payne. Ce dernier avait déjà brigué la Palme d’or en 2002 avec « About Schmidt », où brillait Jack Nicholson.
« Nebraska » se présente comme un road movie entre deux Etats, le Montana et le Nebraska, récit du voyage entrepris par un grand-père (Bruce Dern) pour aller chercher un prix illusoire.
Son fils (Will Forte) l’accompagnera, manière d’en savoir plus sur son grand-parent au fil de paysages et de bourgades magnifiquement filmées en noir et blanc.
Wilfrid Exbrayat pour le service français
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