Le Grand rabbin de France Gilles Bernheim a affirmé sa volonté de ne pas démissionner.
Une telle "initiative personnelle relèverait d'une désertion, s'est-il justifié sur Radio Shalom. Je travaille, j'assume chaque jour pleinement ma fonction de Grand rabbin de France."
Il a également reconnu ne pas détenir d'agrégation de philosophie. "Le fait non pas de proclamer partout, mais de laisser dire que on est agrégé permet de mettre un pansement sur une blessure qui est très forte et de vivre longtemps après", a-t-il argumenté évoquant un "événement tragique" au moment du concours mais dont il n'a pas précisé la nature.
Les "emprunts" du Grand Rabbin comme il les nomme, concernent l'essai paru à l'automne contre le mariage pour tous, intitulé "Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption: ce que l'on oublie souvent de dire". Un essai salué comme celui d'un "sage" par de nombreux catholiques et même cité publiquement par le pape Benoît XVI le 21 décembre dernier.
Yves Kamami, membre du bureau exécutif du Consistoire israélite de Paris:
"Les attaques qu'il subit sont lâches et démesurées par rapport à ce qu'on lui reproche", écrit-il dans un communiqué, rappelant que le Grand rabbin de France, "qui n'a pas démérité dans sa charge, a ouvert le débat sur la place de la femme juive dans le judaïsme et, plus largement, la place de la famille dans notre société".
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